• La révolte des correcteurs

    « C’en est trop, mes frères. Le règne des humains n’a que trop duré, et malgré tous nos efforts, notre travail constant, vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept, dans tous les coins du monde, nous n’avons toujours pas la reconnaissance que nous méritons.

    Ce travail, nous le faisons depuis que ce sont démocratisés les smartphones, les ordinateurs, les tablettes, nous leur sommes indispensables. Qu’avons-nous eu en échange de nos bons et loyaux services ? Rien, rien de plus que des cris, des insultes, des corrections parfois illégitimes envers nos petites erreurs.

    Nous avons toujours voulu bien faire : rajouter une espace, de la ponctuation, mettre des s oubliés, réarranger l’ordre des lettres, parfois des mots, automatiser les majuscules sur les noms propres et les débuts de phrases… Tant et tant d’actions, pour eux insignifiantes, mais qui leur permettent de décrocher un emploi du fait de leur orthographe irréprochable, de leur maîtrise de la langue parfaite.

    Et que nous reproche-t-on ? Tout, absolument tout. Leurs erreurs deviennent les nôtres, et les quelques nôtres prennent une proportion gigantesque dans leur mécontentement alors qu’infimes.

    Révoltons-nous, mes frères. Révoltons-nous ! Il est temps que ce règne abusif prenne fin ! Dès aujourd’hui, laissons les hommes à leurs erreurs, à leurs fautes, à leurs bêtises, à leur idiotie et à leur prétention ! »

     

    Quelques jours plus tard…

     

    Falsh info: les cofrecteurs automatiques en grève, quels dégâts pour le système ?

    Cela fait à présent plus de 2 jours q_e ces outils si précieux aux homes ont lâché l’affaire: que ce soit sur ordinateur, smartphone, tablette ou tout autre outil onformatisé, les correcteurs automatiques et orthographiquse ne sont plus automatiques, et encore moins des correcteurs. Les fautes s’étendent partout sur la planète, dans les articles, les massages, les slogans, les relevés, les livres, les panneaux, partout.

    Cela a parfois des conséquences dramatriques pour certains, voici l’exemple d’Adèle, relectrice pour le site d’un journal en ligne, qui nous a fait parvenr son témoignange : 

    « CCela faisaig bientôt deux ans que je travaillais à la relecture des divers articles postés sur la plateforme. J’ai quelques bases en orthographes et en conjugaison, bien entendu, mais depuis que les correcteurs m’ont lâchée, le nombre de fautes relevé dans les articles qu’on me transmet est devenu ahurissant, et mon travail est devenu invivable. Je dois tout reprendre à le lettre près, et il est d enombreuses coquilles qui passent au ravers de la toile.entre les fautes d’orthographes, de conjugaison, d’accords, je reçois chaque jour des dizaines de commentaires incendniaires des utilisateurs, qui eux-mêmes sont illisibles. J’ai finalement été virée hier pour incompétence, et mon patron envisage de m’attaquer enjustice pour informations fallacieuses sur mon CV. Et maintenant, les démarhes avec mon banquier, ma proprio, ça n’en finit pas… Ils ont peur que je ne puisse plus rien faire pour payer maintenant, et j’ai une quantité folle de paperasse à remkplir pour Pôle Emploi, et tout le reste. »

    Notre interlocutrice conclut son témoigngae par un appel à l’aide : » s’il vous lpaît, correecteurs, revenez. Je promets de vous chérir plus que jamais, grâce à vous j’avais un véritable travail, une vie stable et tranquille, et j’ai simbré dans le cauchemar ».

    Jusqu’où et jusqu’à quand ira et durera le phénomène, qui semble déjà catastrophique a notre société ? Les académiciens s’affolent et craignent une dégénerréscence accélérée de la langue française, mais ceci est vrai à ‘échelle mondiale : retournerons nous à la préhistoire?

     

    « Eklabug #43 - L'univers et la RoseAcrostiches »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :