• May 2133.

    Je m'appelle Astrid, j'ai 14 ans, et je vis dans un monde pourri. J'aimerais tellement pouvoir aller dans le passé, juste un petit siècle de rien du tout… je rêve à chaque fois que la prof d'histoire-géo-français nous en parle. J'ai les cheveux bleus, ondulés et qui m'arrive jusqu'au bassin, les yeux bleu aussi, la peau plutôt claire mais un peu dorée par le soleil, je suis plutôt musclée pour quelqu'un d'aussi mince que moi, comme dirait certains, j'ai de "beaux attributs féminins", qui pourraient d'ailleurs m'attirer un jour des ennuis, mais bon, j'y suis pas encore. J'habite dans les hauts plateaux de Sibérie, un peu cachée du reste de la population. Dans mon école, on nous apprend toutes les anciennes matières qui étaient étudiées, mais qui sont maintenant complètement abandonnées dans le reste du monde. Mon village est composé d'une petite centaine d'habitants. Nous sommes un des derniers groupes de résistants sur la planète. Chaque jour des gens nous quittent, et quelques uns nous rejoignent. La semaine dernière, un nouvel élève est arrivé dans notre petite classe de 16 élèves. Il est tout de suite allé avec le petit groupe de "racailles" de l'école. Ce ne sont pas vraiment des racailles, surtout des élèves complètement ignorés de leurs parents qui cherchent le réconfort en dominant les autres, parfois mais rarement en les brutalisants. Deux jours après son arrivé, alors que j'étais en train de discuter avec mes amies, il s'est mis derrière moi, m'a appelé. Je me suis retournée, et il s'est jeté sur moi pour m'embrasser. Dans la seconde qui a suivie, je lui est fichu un grand coup dans le plexus, et tout l'air de ses poumons est ressorti de sa bouche, le rapprochant encore plus de moi. Il s'est reculé juste après, et j'en ai profité pour lui mettre une gifle magistrale et m'essayer la bouche rageusement. Il doit pas en voir tous les jours, des comme ça, vu son expression surprise, choqué et un peu honteuse devant ses "amis" qui rigolaient comme des malades. À ce qu'il parait, ce n'était pas la première fois qu'il faisait ça à quelqu'un. On l'a entendu une ou deux fois raconter ses "exploits" auprès des filles, surtout quand il les force à l'embrasser en public, ou quand il les invite dans son lit. Je ne sais pas ce qu'il vient faire dans ce village. Ce n'est pas sa place, il est plutôt de l'autre camp. Et le pire, c'est que quelques gars se sont "reconvertit" à sa manière. Il faudrait monter un procès contre lui, vu les obscénités qu'il fait et dit. Mais bon, mon témoignage ne sera pas suffisant, et les autres ont trop peur de lui. Je me demande ce que ses parents lui on fait pour qu'il soit comme ça. Le soir, quand j'ai repensé à la scène, je me suis rendue compte de Marius l'avait vue. Il n'a pas réagit, j'ai juste vu du coin de l'œil un petit frémissement de sa part. Il y a eu comme un éclair dans ses yeux, mais c'est tout. En fait, il a réagit comme un peu tout le monde autour de lui. Les filles, mêmes celles qui n'étaient pas mes amies, arboraient une expression choqué, et une ou deux un peu envieuse et jalouse, vu que le garçon qui m'a fait ça n'est pas si moche que ça. Après c'est une question de point de vue. Et les garçons, soit ils rigolaient, soit certains étaient dans le même état que les filles, soit il ne réagissaient pas, soit, mais pour une minorité quand même, ils étaient jaloux. Je ne pensais pas que j'avais autant de succès auprès d'eux, mais bon. C'est surtout auprès de Marius que j'aimerais en avoir…

    Dans mon village, tout le monde est différent. On s'habille comme on veut, on peut se colorer les cheveux, on peut aimer qui on veut… il n'y a pas vraiment de "gouvernement", de mairie, plutôt, dans mon village. Chacun va et vient… Il n'y a pas de problème d'argent, nous n'en utilisons pas. Chaque semaine, il y a une distribution de nourriture, et la dose de chaque famille et comptée soigneusement avant la répartition. Et pour les reste, vêtements, et autres trucs, c'est gratuit. Rien n'est payant, ce qui est très bien. On aune quantité à ne pas dépasser, forcément, sinon les premiers qui arriveraient prendraient tout et les suivants n'auraient plus rien. 

    Quand j'ai dit "résistants", tout à l'heure, ce n'est pas vraiment ce que nous sommes. Nous nous auto-appelons comme ça, les autres gouvernements aussi, mais nous ne résistons en rien du tout. À part que nous nous cachons dans des montagnes et que nous ne suivons pas leurs lois, nous ne faisons rien. J'aimerais pouvoir vivre des aventures, être célèbre, combattre le mal, vivre des choses comme dans les livres. Et j'en ai lu beaucoup. Je pense que mêmes les plus grands lettrés d'avant que le monde décade n'ont pas lu autant de livres que moi. Enfin, j'exagère un peu. Mais j'en ai lu tellement… Pourquoi ne sommes-nous pas allés vivre dans les nuages, comme dans le Prince des Nuages ? Pourquoi n'avons-nous pas rencontré des extra-terrestres bienveillants qui nous on apporté du matériel perfectionné comme dans Perry Rhodan ? Pourquoi ne pouvons nous pas nous révolter de la même manière que Katniss dans Hunger Games ? Pourquoi ne puis-je pas faire un pas sur le côté et rejoindre un monde parallèle comme Camille/Ewilan dans le Monde d'Ewilan ? Pourquoi l'oncle d'un de mes amis n'est-il pas un savant technicien qui ferait une soucoupe pour m'amener sur Mars en nous transformant en cyborg comme dans un des livres des Conquérants de l'impossible ? Ou pouvoir retourner dans le temps, ce serait tout aussi bien, dans ces mêmes livres. Pourquoi n'ai je pas de pouvoir magique, comme Tara Duncan, Harry Potter, Belgarath, dans la Belgariade et les livres qui suivent (bon, lui c'est pas la même période), et tous les autres ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Pourquoi je ne peux pas changer le monde ? Pourquoi vais-je devoir attendre toute ma vie cloîtrée dans ce petit village perdu, ignoré du reste du monde (bon, d'accord, c'est plutôt bien pour nous qu'on soit ignorés) ? Pourquoi je ne peux même pas vivre un belle histoire d'amour ? Ce n'est rien ça, est-ce que le ciel m'accordera que je sois heureuse de ce côté là au moins ? Même si je ne suis pas une héroïne, une exploratrice, ni célèbre ni rien, est-ce que j'aurais au moins ce droit ? 

     

     

    Pas fini


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  • May 2133. Le monde est corrompu, décadent. Les femmes ont repris leur ancienne place, et sont devenues encore moins que ce qu'elles étaient avant. Les hommes en ont fait des esclaves. Elles ne servent plus que pour assouvir leurs désirs masculins. Les viols sont tolérés, et même recommandés par certains. Le Sida ravage les trois quarts de la planète, qui est devenu un dépotoir. L'air est irrespirable, la couche d'ozone extrêmement mince, il fait très chaud partout et il pleut presque tout le temps. Il n'y a plus de banquise, les Pôles ont complètement fondu. Il n'y a plus que 4 milliards d'humains sur Terre, mais c'est 4 milliards de trop pour la planète. La plupart de la population c'est réfugiée dans ce qui reste de l'Antarctique, et dans les hautes montagnes. Les présidents sont les pires des truands, ils préfèrent parfois les peines de morts aux jugements. Les impôts n'existent plus, l'argent est pris directement dans les poches des gens. Le métier le plus répandu est pick-pocket parenté. Plus les hommes sont riches, plus ils ont de femmes et sont malveillants. Les plus pauvres sont presque autant de malveillance. Il n'y a presque plus de bonheur ou de pitié sur Terre. Les femmes sont chaque jours un peu plus nombreuses à rejoindre les rangs de prostituées pour souffrir un peu moins des hommes. Il n'y a quasiment plus de résistance, et les seules qui restent se cachent dans les hauts plateaux d'Asie, région entièrement désertée. Presque plus de résistance.

     Il y a Astrid.


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  •  

      Je venais d'emménager dans mon nouvel appartement.

    La maison avait à peu près finis d'être rangée depuis deux ou trois jours. Je ne regrettais pas vraiment mon départ, je n'avais pas vraiment d'amis avant. Ici, j'avais une chance de tout recommencer à zéro. Mes notes allées en baisse remonteraient, je me ferais peut être des amis… Une nouvelle vie normale aurait commencé. 

      Une nuit avant ma rentrée dans mon nouveau collège, quand je suis allée me coucher, il s'est passé un truc bizarre. J'étais dans le noir, roulée en boule dans mon lit, à moitié endormie déjà. Je pensais vaguement à ce qui allait ce passer le lendemain. Je n'étais pas vraiment sûre de réussir à me faire des amis. Je ne suis pas très sociable, et j'ai peur d'aller vers les gens en général. J'ai une nature un peu distante, ce qui les incite à ne pas trop m'approcher. Mais ma timidité m'empêche de faire des rencontres. J'allais sombrer définitivement dans le sommeil, quand j'ai entendu comme un grognement, mais c'était un bruit tout faible. Je me dis que j'avais rêvé, que c'était mon lit qui grinçait. Puis le bruit recommença. Un peu plus fort. Et d'autres grattements du même genre suivirent. Mon lit bougeait un peu. Je commençais à avoir un peu peur. "Et si les monstres cachés sous le lit comme on dit aux petits existaient vraiment ?" je me disais. Puis il y eu un bruit un peu plus fort que les précédents, mon lit manqua de chavirer et il n'y eu plus rien. Juste une lumière qui venait d'en dessous. Je me penchais, mes cheveux tombant par dessus la tête et m'empêchant de voir. Je les repoussais d'un geste agacée, et la lumière s'éteignit quelques dixièmes de secondes pour devenir plus vive et colorée juste après. Et sous mon lit, je voyais des couleurs, des arabesques, de la lumière pure, de l'énergie, je voyais de la musique… pas des notes, bien de la musique que je voyais. Toute idée de monstre caché sous mon lit se dissipa face à cette… cette lumière que je qualifierais de magique disparu à cet instant. Parce que cette lumière aux mille sons et mille couleurs n'avait qu'une représentation : le bonheur. Je me penchais un peu plus, et résultat je tombais du lit. Je me frottais la tête, et en voyant ces couleurs à l'endroit, l'impression de bonheur fut encore plus vive. Puis je remarquais en tendant la main un grand vide, noir, avec juste une fine ligne jaune au milieu, qui reliait mon lit à ce qu'il y avait en face. J'arrêtais peu à peu d'avancer, comprenant ce que ce vide et cette ligne voulait dire. Le jaune a, pour moi, toujours représenté le courage, ce dont je n'avais pas la moindre goutte. Et le noir, il représentais ma vie. Ma vie simple, monotone, sans aventure, sans joie…Si je voulais arriver à l'objectif ultime, le bonheur qui m'étais inaccessible, je devais avoir du courage. En fermant les yeux, j'avançais un pied sur la ligne jaune, qui grossit et rétrécit en longueur, me rapprochant de la représentation du bonheur. Alors que je tendais la main pour l'attraper, je fut comme aspirée dans un tourbillon de couleurs. Cela faisait une impression très agréable. Bien plus agréable quand que j'arrivais sur le sol dur de ma chambre, le réveil sonnant 7 heures. Mais ce n'était pas un rêve. Je me vis me réveiller en me frottant les yeux, me préparer pour ma rentrée, partir dans mon nouveau collège accompagnée de mon père, ma rencontre avec le principal adjoint puis la CPE qui m'accompagna en classe de 3èE. Mon entrée jeta un froid sur la classe qui était en train de se faire calmer vainement par le professeur de français, qui pourtant incitait à ne pas faire de bêtises quand on le voyait. Grand, carré d'épaules et avec une grande moustache, une aura d'autorité l'entourait. Pourtant aucun élève ne faisait attention à ses hurlements et à ses gesticulations. Après que la CPE m'eut présentée à la classe, souhaité bonne chance et soit repartie, les élèves commencèrent à s'intéresser à moi. Je remarquais que la plupart des élèves devait avoir 3 ans de plus que l'âge qu'on a d'habitude en 3ème. Il n'y avait que peu de filles dans cette classe, et les garçons avait l'air d'être tous de gros pervers qui ne pensaient qu'à ce qui ce cachait sous mes vêtements. Je me vis commencer à trembler discrètement. Les autres filles me jetaient des regards hautains et un peu jaloux aussi, étant sans doutes du même genre que les garçons et s'intéressant beaucoup à… l'appareil reproducteur humain et tout le tralala, mon corps ayant été formé avec de grandes courbes, si je puis dire, qui m'encombraient d'ailleurs beaucoup. Cette classe me dégoûtait déjà. Et elle allait être la mienne dans quelques heures. Je, pas mon moi que je voyais, mais moi, "l'essence de corps" qui voyageait dans le futur, si j'avais bien compris, pour me montrer que me faire des amis serait compliqué, donc, je fus reprise dans le même tourbillon qui me fit ré-atterir dans mon lit, pas tout à fait endormie mais presque, juste avant que je ne commence à sentir les grattements sous mon lit, et je m'endormais. 

    Quand je me réveillait le lendemain matin, tout se passa comme si j'étais spectatrice de la scène. Quand la CPE m'accompagna dans la classe de 3èE, juste avant d'entrer dans le couloir, je m'arrêtais. Je lui dis clairement mais sans méchanceté ni rien que je n'irais pas dans cette classe. Elle me regarda calmement pendant un moment, et me dit qu'elle me comprenait. Puis me demanda comment je savais ce qu'était cette classe. Je lui répondis qu'elle ne me croirait pas si je lui disais pourquoi, elle me dis que si, et donc je lui racontais tout d'un seul bloc, sans faire de pause et sans omettre aucun détails. Et elle me crut. Quand j'y repense, c'est moi qui n'y crois pas. C'est impossible de croire à une histoire pareille. Mais bon, la chose est faite. Elle me fit faire demi tour, monter les escalier sur un étage supplémentaire, et m'accompagna cette fois dans la classe de 3èA. Arrivées devant la porte, je me sentait reprendre réellement conscience de ce que je faisais. Et je la remerciais. Elle me fit entrer en classe, qui était en pleine dictée, avec un professeur aussi grand que celui de 3èE, avec une moustache encore plus grande que ce dernier et une barbe aussi. Et lui était totalement roux, ce qui lui donnait un petit air rigolo et sympathique. Il me plut tout de suite. La classe classe se leva et s'arrêta d'écrire. Pendant que la CPE me présentait, je balayais la classe des yeux. Mon regard capta un instant celui d'un garçon plutôt grand, blond et avec d'immenses yeux verts. Il était très beau. Je me sentais rougir sous son regard, et détournait la tête vers un groupe de filles à droite de la classe. L'une d'elle me fit un clin d'œil, ayant remarqué le regard du garçon blond et le mien, tandis qu'une autre me faisait un signe de la tête pour m'inviter à m'asseoir à côté d'elle, ce que je fis quelques minutes après.

    Ma nouvelle vie commençais bien. J'avais des amies, et un amoureux, et pas n'importe lequel en plus, comme je l'appris plus tard.


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  • Une autre histoire écrite en CE2 pour une pièce de théâtre…

     

     

    Les animaux drogués

     

     

    Il était une fois, des animaux drogués. Je vais vous raconter leur histoire...

     

    Un jour, une dame alla au marché. Elle demanda au marchand :

    "Bonjour, auriez-vous 4 bouteilles d'eau? Nous n'en avons plus chez nous et nous avons très soif !!!

    -Mais bien sûr, madame ! Je vous les donne tout de suite !" Le soir, en rentrant chez elle, elle sorti quelques soucoupes de son armoire et dit :

    "Vous devez avoir soif mes petits, vous n'avez rien bu de la journée !!" En effet, dès qu'ils virent leur maîtresse verser de l'eau dans leurs soucoupes, ils se mirent à hurler de joie, de leurs cris d'animaux, bien sûr. Tous burent très très vite. Mais, quelques instants après, ils devinrent un petit peu soûl. La dame prit peur, car elle se demandait ce qu'il leur arrivait; elle appela donc le docteur. Le docteur lui dit qu'il y avait de la drogue qui rend un peu soûl dedans. Alors, la dame remercia le docteur qui lui dit de prendre un médicament qui s'appelait "Antidrogua" et de le donnés à ses animaux avec un peu de jus de citrons. Ensuite, quand les animaux l'eurent prient, ils redevinrent normaux...

     

                                   FIN


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  • Une petite histoire que j'ai écrit en CE2 pour faire une pièce de théâtre avec des amis :) (Excusez les fautes que j'ai eu la flemme de corriger)

     

       Éclipse : Un amour infernal

     

    Le Soleil et la Lune sont amoureux. Fou amoureux fou. Mais comment faire pour se rapprocher ? Ils sont bien trop loin l'un de l'autre. Voilà le problème. Le Soleil était beau, grand et très galant mais aussi très paresseux. La Lune, elle, était belle et encore jeune mais toujours fatigué.

    "-Lune, ma belle Lune. Puis-je vous déclarer ici ma flamme, je brûle d'amour pour vous.

    -Moi aussi , je vous aime, mon Soleil. Et bénis soi le jour, où nous serons enfin réunis.

    -Vivement ce jour, pensait le Soleil.

    -Le temps sera long", soupirai la Lune.

                                                                                   

    Ils firent de grands gestes pour essayer de s'accrocher à la Terre, mais, en vain. Et quand ils y furent enfin arrivé, ils lâchèrent et revinrent à leur place habituelle. Ils étaient tristes, mais tristes, vous ne pouvez pas imaginer. Ils versaient tant et tant de larmes, que le plus grands de océans ne peut contenir autant de gouttes d'eau. Les nuages, eux, eurent pitié du Soleil et de la Lune. Pas comme les oiseaux et les étoiles qui se moquaient d'eux à en pleurer en se roulant par terre. "Qu'est-ce qu'on peut bien faire, qu'est-ce qu'on peut bien faire ?" pensait les petits nuages. Soudainement, ils eurent une idée. Une idée sensationnelle.

     

    "-Nous allons leur accrocher des cordes avec des aimants surpuissants dessus.

    -Mettez ça, dirent-il au Soleil et à la Lune.

    -Bien, d'accord, si cela peut me rapprocher de ma bien aimée la Lune", dit le Soleil. Ils les mirent et les nuages commencèrent à tirer. "Ho hisse! Ho hisse!" Quand ils furent assez près l'un de l'autre (le Soleil et la Lune, pas les nuages!), les petits nuages rapprochèrent les aimants qui rapprochèrent le Soleil et la Lune. Ils était tellement heureux de pouvoir être enfin ensemble, qu'ils en oublièrent de remercier les nuages, qui dansait autours d'eux en chantant "On a réussit, on a réussit !" Mais, au bout de quelque jours, la Lune en eu assez de bisouiller et câliner le Soleil. 

     

    "Pouvez-vous me lâchez un instant s'il vous plaît. 

    -Mais, mais pourquoi ma perle de rosée, ma goutte d'été? Pour ne pas vexer le Soleil elle lui dit:

    -Vous me serrer un peu fort.

    -Mais c'est tout à fait normal que je vous serre, je vous aime ma coccinelle.

    -Moi aussi mais..." Il ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase, il la serra encore plus fort.

    "-Lâchez-moi, insista-elle. Lâchez-moi s'il vous plaît.

    -Et s'il ne me plaît pas, rétorqua le Soleil.

    -Et bien, je ne vous aimerais plus et je vous déclarerait la guerre, lui répondit celle-ci.

    -Très bien". Et il commencèrent à se bagarrer. Un coup de poing par ci, un autre par là. 

    "-Aïe! Ouille!, gémissait la Lune.

    -Ah! Non! Pas ici ! Mes lunettes ! Vous avez cassé mes lunettes! Mes belle lunettes de soleil! Ma paire préférée ! La plus jolie ! se plaignait le Soleil. 

    -Mon collier ! Mon collier est cassé !" cria la Lune. Et elle lui mit un coup de poing en pleine figure. BOUM! PAF! BING! PIF! BANG!

    "-Boum, paf, bing, pif, bang... Boum paf bing pif bang... Par ici les pansement!!! chantait les étoiles et les oiseaux.

                                                                                   

                   ( Le Soleil perdit ses moustaches pendant la "bataille")!

     

    "-Quoi! Une guerre juste pour ça! se lamentait le premier nuage.

    -Nous avons eu une mauvaise idée", dit le second.

     "Qu'est-ce qu'on peut faire, mais qu'est-ce qu'on peut faire" se remettaient à penser les nuages. Puis, comme la première foie, ils eurent la même idée tout à fait en même temps. Ils se mirent devant le Soleil et la Lune, et les repoussèrent à leur place, sans trop de peine parce-ce qu'ils avaient réunis le plus de force possible pour ne pas leur faire mal en les poussant (; ils s'étaient un peu éloigné de la Terre mais pas complètement pour ne pas lui faire mal). Alors, maintenant qu'il étaient trop loin pour se toucher, ils se lancèrent leurs uniques pouvoirs de lance météorites ou de lance flammes.

    "Qu'est-ce qu'on peut bien faire, qu'est-ce qu'on peut bien faire" pensaient les nuages. Puis, comme la première et la seconde foie, ils eurent la même idée en même temps. Ils se mirent devant le Soleil et la Lune, et collèrent leurs petites mains sur celle de leurs grands maîtres, et, aspirèrent leurs pouvoirs pour aller les donner à la Terre qui en avait bien besoin!

     

    Ensuite, le Soleil et la Lune, qui n'avait pas remarquer les nuages tellement ils étaient en colère, commencèrent à s'étonner, de ne plus pouvoir lancer leurs pouvoirs. Et, je ne sais pas si vous le savait, mais quand les nuage enlève quelque chose à quelqu'un en colère, celui-ci  se calme immédiatement. Les nuages les prirent par le bras et les amenèrent vers la Terre.

    "-Laissez-moi mais laissez-moi je ne l'aime pas autant qu'avant et je ne veux pas lui parler" disaient-ils (tellement ils était en colère que les nuages n'avaient pu la prendre entièrement). Et, quand le Soleil et la Lune eurent mit leurs mains sur la Terre, les nuages crièrent: 

                                                                                         POUVOIR DE L'AMOUR INFERNAL!!! 

                                                                                                 

    Et aussitôt, ils se jetèrent dans les bras l'un et l'autre en oubliant tout se qui s'était passé. 

    "-Je vous aime ma Lune!

    -Moi aussi mon beau Soleil je vous aime!"

    "- Hourra! Vive les amoureux! On a réussi! On a réussi! " chantait en dansant les nuages et la Terre. Puis, la Terre entraîna le Soleil, la Lune et les nuages dans une incroyable farandole. Les étoiles et les oiseaux n'étaient pas content de tant de gaîté... Alors, ils firent quelques tours autours des étoiles et des oiseaux afin de leur donner le tournis. Ils allèrent loin dans l'espace infini et revinrent avec d'autres planètes: Mercure, Jupiter, Mars, Uranus, Saturne, Vénus et Pluton. Et, tellement que Pluton était petite, qu'elles (les planètes)  s'en servaient comme ballon! Et Pluton, qui aimait se faire bousculer, était bien contente! Voilà comment est né le Système Solaire! 

                                                                                                        

     

                                                                                            FIN                 

     

     

     

       Le soleil a rendez-vous avec la lune

    Mais la lune n'est pas là et le soleil attend

     Ici-bas souvent chacun pour sa chacune

    Chacun doit en faire autant

     La lune est là, la lune est là

    La lune est là, mais le soleil ne la voit pas

     Pour la trouver il faut la nuit

    Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit

     Le soleil a rendez-vous avec la lune

    Mais la lune n'est pas là et le soleil attend. 

                                                                                                         


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